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Photo du rédacteurJean Noël Bruère

Un bon contrat de coaching est minimaliste.



« Il faut que vous lâchiez prise »


Mr Durand entend ce refrain du matin au soir au travail, à la maison. Non seulement ça ne marche pas, mais cette rengaine le fatigue un peu plus chaque jour.


Pour l’aider et en désespoir de cause, son patron vous sollicite pour un coaching.


Sa demande est formulée ainsi : « Mr Durand est épuisé à vouloir tout maîtriser. L’objectif de votre coaching sera de lui apprendre à lâcher prise ».


Vous achetez ? Vous n’achetez pas ?


Le conseil du superviseur : «Prenez de l’altitude et épurez la demande. »


Se croyant sans doute meilleur coach que vous, le client vous a fourni un diagnostic et indiqué quoi faire. Il a fait votre travail à votre place.


Attention, si vous vous laissez aller à ce jeu, vous priverez votre accompagnement d’une grande partie de sa richesse, de son ouverture.


En bref, le contrat de coaching portera en lui-même les germes de son propre échec.


Votre vigilante réaction de coach:


Pas si vite !


Quel est le problème ? Mr Durand est épuisé.


Quel est l’objectif ? Qu’il ne soit plus épuisé.


Comment s’y prendre? C’est mon affaire de professionnel.


Votre puissance de coach consiste ici à rester sur l'essentiel et à ne pas « acheter » la vision réductrice de votre client, à préserver courageusement votre capacité à changer de méthode et votre liberté d’exploration.


Ca n’est pas facile mais soyez patient, ça s’apprend avec l’expérience…



Auteur : Jean-Noël BRUERE

Droits réservés : Coach Réunion Consulting ®

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