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  • Antidotes à la mauvaise foi

    Vous avez le droit d'être agacé, et même irrité par les faits et gestes de ce collègue à la mauvaise foi triomphante. De vessies en lanternes et en couleuvres avalées, vous êtes quotidiennement mené par le bout du nez sur le chemin tortueux de ses manipulations, au gré de ses envies, intérêts et fantasmes. Une sensation désagréable n’est-ce pas ? Je vous propose ici quelques trucs pour gérer et neutraliser ce gugusse et pour rétablir (si possible) des relations professionnelles saines. De quoi s’habille la mauvaise foi Elle peut revêtir plusieurs formes : - Déni des évidences (« tu ne m’as jamais dit ça »); - Fabrication d'excuses infondées ou irrationnelles (« je n’ai pas eu le temps ») ; - Refus de responsabilités (« Ca n’était pas mon boulot »); - Affirmation d'hypothèses fausses (« les consignes n’étaient pas claires »). Ses risques et conséquences Elle met en péril la confiance, et la dynamique de votre équipe. Elle peut aussi générer des malentendus, un climat de travail tendu, malsain, et des erreurs graves dans vos projets collectifs. Raisons de plus pour apprendre à vous en prémunir… COMMENT LA CONTRER Evaluez la situation L'auto-réflexion est la clé de cette première étape. Prenez du recul et estimez les choses en des termes objectifs, observez ce qui se passe vraiment. Posez-vous la question : « Suis-je certain de la mauvaise foi de ce collègue ou mes interprétations sont-elles influencées par d'autres facteurs, une antipathie spontanée ou un effet de halo par exemple? Établissez des attentes claires C’est un fait maintenant vérifié, votre collègue Lambda est bel et bien un adepte de la mauvaise foi. Il s’agit dès lors de créer un cadre solide pour préparer une approche factuelle. Les gens comme ce Lambda ont horreur des choses claires. Il s’y sentent aussi à l’aise qu’un diable dans un bénitier. Clarifiez donc les consignes, responsabilités, et processus à suivre. Pour éviter des manipulations ou des malentendus à venir et pour « tracer » la communication, faites et demandez des confirmations écrites, comptes-rendus de réunions, etc. Organisez également des échanges réguliers pour suivre l'avancement des tâches. Pour éviter que le ver ne s’installe durablement dans le fruit, établissez des procédures de travail claires et transparentes. Si elles ne sont pas de votre responsabilité, réclamez-les. Veillez à ce que tous les membres de votre équipe soient tenus aux mêmes standards, favorisant ainsi une culture de l'honnêteté et du respect mutuel. Adoptez une approche factuelle Avec Lambda… Si vous décidez de prendre le mors aux dents, compilez des faits et exemples concrets et spécifiques à ses bien peu glorieux « exploits ». Puis, calmement, sans accuser ni juger, demandez lui des clarifications ou des justifications. Par exemple : "J'ai remarqué que ton rapport X n'était pas complet, il manquait ça, ça et ça, revoyons ensemble les parties manquantes". A chaque fois qu’il essaiera de vous embobiner, recentrez-vous et revenez-en obstinément aux faits. Avec le temps, ça passera ou ça cassera. Soit Lambda prendra un chemin plus normal, soit il cherchera un autre poste de travail avec d’autres collègues que vous à manipuler. Vous y gagnerez de toutes façons. Conseil et développement professionnel Et si, malgré tout, la mauvaise foi de Lambda s’avère rétive, il peut être temps d'envisager une intervention extérieure. Manager, Coach, ou RH, ces responsables pourraient vous aider à résoudre ce cas en vous proposant des outils et des approches différentes. Car sachez-le : Savoir demander de l’aide est aussi une de vos compétences professionnelles. Auteur : Jean-Noël BRUERE Droits réservés COACH REUNION CONSULTING 2024 ®

  • Apprendre à trier ses émotions

    Plaisantes, embarrassantes ou désagréables, vos émotions font partie intégrante de votre personnalité et servent d'indicateurs sur votre rapport avec l'Univers. Tels des témoins lumineux sur votre tableau de bord, elles révèlent les dynamiques intérieures cachées sous votre "capot", devenant par là vos précieuses alliées. Reconnaître cette dimension pose néanmoins la question de leur apprivoisement. Comment faire en effet si elles risquent de devenir envahissantes et, au bout du compte, pénalisantes ? En coaching, la démarche initiale consiste à les affecter au cas par cas à chacune des deux catégories distinctes : Les émotions conséquences; Les émotions problèmes. Les émotions conséquences émergent en réponse à des situations clairement identifiables, telle une menace pesant sur votre emploi ou un conflit au sein de votre organisation. À l'inverse, les émotions problèmes sont génératrices d'elles-mêmes – un voyant s’allume sans raison apparente, annonçant une alerte alors que le moteur fonctionne parfaitement. Face à une émotion que vous souhaitez modérer, interrogez-vous d'abord sur sa nature : « Est-elle le produit d'un contexte spécifique ou surgit-elle de mon for intérieur ? ». Supposons par exemple que la peur vous envahisse à la veille d'une réunion importante. Est-ce la crainte anticipée d'une réprimande sur cet exposé PowerPoint hâtivement préparé, ou bien est-ce l'appréhension de prendre la parole en public ? Dans le premier cas, la peur s'apparente à une émotion conséquence, et vous pourrez alors la calmer en identifiant et en abordant calmement sa source, Avec l’aide de votre coach, vous pourrez réfléchir, à vos rapports avec la hiérarchie, à votre tendance au perfectionnisme, à vos habitudes de procrastination, à votre place au sein de l'organisation, ou autres. Dans la seconde hypothèse, la peur représente une émotion problème, et le même coach pourra vous guider parmi les diverses techniques pour vous apprendre à la "traverser". Il vous conseillera par exemple des exercices pour une exposition graduelle afin de vous familiariser avec son contexte déclencheur et pour en atténuer progressivement l'impact. Peur, colère, tristesse, joie ou honte, chacune de vos émotions peut être positionnée selon cette approche, vous permettant ainsi d’aller droit à sa source et de la gérer avec pertinence et efficacité. Auteur : Jean-Noël BRUERE Droits réservés Coach Réunion Consulting 2024 ®

  • Etes vous un patron plutôt Shadok ou Gibi?

    Et si nous parlions aujourd’hui d'un des 7 péchés capitaux: LA PARESSE ? Brrrr…La simple évocation de ce mot vous hérisse le poil, n’est-ce pas ? Et pourtant, ce « défaut » combattu sans relâche par tout bon manager est aussi parfois un de ses meilleurs alliés. Oui, vous avez bien lu. La paresse – cette vieille ennemie de la productivité, symbole de l’échec – peut être un atout maître dans la course à l’efficacité. Les plus anciens d’entre vous se rappellent sans doute des Shadoks, ces créatures satiriques d’une série TV de 1968, engagées dans un effort ininterrompu, inefficace et sans but. Ils pompent vers l'infini sans jamais en obtenir le moindre résultat, et ils ne renoncent jamais. « Et les Shadoks pompaient, pompaient, pompaient » Nous répéte  la voix inimitable de Claude Piéplu. En revanche, les Gibis, leurs contreparties intellectuelles et paresseuses, s’en sortent avec rationalité et esprit de décision, nous rappelant cette intangible vérité: "Travailler intelligemment et sans investissement inutile vaut mieux que travailler durement et bêtement". Et si vous vous inspiriez de ces personnages légendaires pour réviser votre approche de l’implication dans le travail? Les temps de pause, le nez au vent, loin d'être des moments perdus, sont bel et bien ceux où l'esprit, libéré des contraintes, élabore  ses meilleures idées. Rappelez-vous ces éclairs de génie traversant votre esprit au sortir d'une sieste, ou ces solutions ingénieuses surgissant au détour d'une promenade relaxante. Einstein lui-même a eu la révélation de la relativité générale en somnolant. Alors… Oui, il est temps de considérer le temps de paresse, non pas comme perdu, mais comme un espace nécessaire à la créativité et à l’élaboration de stratégies novatrices. Et ce collaborateur qui semble ne rien faire, est-il vraiment un poids mort pour votre équipe? C’est peut-être le cas, mais peut-être est-il aussi ce Gibi prêt à produire ces idées géniales hors de la portée de votre équipe de Shadoks ? Ca vaut le coup de creuser, et d’éviter de jeter le bébé avec l’eau du bain, n’est-ce pas ? Et vous-même, vous qui encadrez du personnel, ménagez-vous des temps de repos intelligent, déléguez avec discernement, et apprenez à adopter une flexibilité bienfaisante. Insérez volontairement quelques « trous » dans votre agenda. Vous découvrirez ainsi que, loin d'être un frein, la brise créée par votre inactivité passagère gonflera vos voiles et permettra à votre esprit surmené, fatigué de pomper, de mettre le cap vers des horizons plus productifs. Auteur : Jean-Noël BRUERE Droits réservés COACH REUNION CONULTING 2024 ®

  • L’art de démotiver vos équipes en 10 étapes

    Démotiver ses collaborateurs, l’idée peut paraître incongrue tellement l’ambition de diriger son entreprise à la façon du sergent Hartman dans le film "Full metal jacket" est bien peu partagée de nos jours. Mais le meilleur moyen de devenir un patron inspirant n’est-il pas de savoir comment s'y prendre mal? C’est ce que nous allons décrire dans cet article. Il existe bel et bien des méthodes imparables pour saper la volonté de vos employés, pour décourager l'initiative et pour écraser leur esprit d'entreprise. Tuer la motivation est un processus cohérent qui combine subtilement une série de tactiques et de comportements toxiques. En voici les dix étapes principales: Obscurcir la vision: Omettez de partager une vision claire et inspirante. Faites mariner vos collaborateurs dans la confusion, avec peu ou pas d'indication sur la direction ou les objectifs de l'entreprise. Laissez-les deviner ce qu'ils sont censés faire et pourquoi c'est important. 2. Ignorer les valeurs et l'humanité des employés: Traitez-les comme de simples ressources ou des rouages passifs dans une machine. Abstenez-vous de les connaître personnellement ou de comprendre ce qui les motive. Evitez d’investir dans le développement de leurs compétences ou de leurs aspirations professionnelles. 3. Cultiver la méfiance et le manque de respect: Soyez incohérent dans vos actions et vos paroles, minant leur confiance à tout bout de champ. Manquez leur régulièrement de respect en les privant de reconnaissance, en les critiquant publiquement et en ne tenant aucun compte de leurs opinions. 4.  Exclure et isoler: Conservez pour vous les informations importantes. Excluez vos collaborateurs des discussions et des décisions stratégiques, les laissant se sentir sans valeur et isolés. Dirigez avec opacité, laissant chacun dans le flou sur les questions critiques. 5. Imposer des objectifs irréalisables ou vagues: Fixez des objectifs inatteignables ou ne définissez jamais clairement ce qui est attendu. Pour saper leur confiance et leur satisfaction professionnelle, faites en sorte que tous visent de manière inefficace des cibles floues ou impossibles à atteindre. 6. Maintenir un environnement de travail chaotique: Évitez d'établir des normes claires ou une structure harmonieuse. Laissez les problèmes et les conflits s'aggraver sans résolution, mettez les systématiquement « sous le tapis », créant ainsi une atmosphère toxique et imprévisible. 7. Négliger de clarifier la culture et les valeurs de l'entreprise: Gardez vous de définir des principes directeurs ou des pratiques culturelles claires. Laissez les comportements destructeurs et contre-productifs infiltrer l'organisation, sapant l'esprit d'équipe et de camaraderie. 8.  Promouvoir les mauvaises personnes: Favorisez la croissance des mauvais comportements et des mauvaises attitudes en promouvant les personnes toxiques ou incompétentes à des postes de leadership. Cela découragera les autres et incitera les professionnels les plus précieux à partir. 9.  Privilégier les profits à court terme aux dépens de la vision à long terme: Concentrez-vous uniquement sur les résultats immédiats et sur les bénéfices rapides, sans tenir compte des conséquences à long terme ou du bien-être des employés. Ce faisant, vous découragerez leur esprit d'innovation et leur  aspiration à la progression personnelle. 10. Ignorer les erreurs sans apprendre: Répétez inlassablement les mêmes erreurs et ne tirez jamais de leçons des échecs passés. Foncez dans le mur, pied au plancher. Cela montrera à l'équipe qu'il n'y a pas d'amélioration en vue et que les problèmes continueront indéfiniment. Appliquez ces principes si vous aspirez, pervers ou masochiste, à décomposer efficacement le moral et l'engagement de vos collaborateurs. En suivant cette feuille de route, vous pouvez être certain de décourager même les plus déterminés. Bien sûr, cette approche est la pire possible pour la santé de votre organisation et pour votre réputation de leader. A vous maintenant de choisir de faire tout l’inverse si vous souhaitez créer un environnement de travail motivant et stimulant où tous pourront s'épanouir et contribuer à votre réussite collective. Auteur : Jean-Noël BRUERE Droits réservés Coach Réunion Consulting 2024

  • Je hais les dimanches soir… 9 conseils pour passer le cap

    Comme beaucoup de gens, vous faites l'expérience du « blues du dimanche soir», un sentiment de tristesse ou de nervosité à l’approche du retour à la routine du lundi. Affectant une part importante de la population, indépendamment de l'âge ou du métier, il touche jusqu'à 50% des personnes en activité. On se sent maintenant moins seul, n’est-ce pas ? Le Blues du dimanche soir, causes et effets Il peut venir de l'anxiété liée au travail, de la pression académique pour les étudiants, de la procrastination ou de considérations existentielles plus profondes. Il est exacerbé avec le télétravail et l'omniprésence digitale, qui brouillent les lignes entre les sphères professionnelle et personnelle. Ce sentiment peut être un signal d'anxiété ou de dépression, mais rassurez-vous, il est généralement bien plus le signe d'un trouble bénin que d’un problème médical grave. Il se manifeste souvent par une démoralisation, un manque d’entrain, il peut induire des réactions physiques, douleurs musculaires, troubles digestifs. .. 9 conseils pour le traverser 1. Arrêtez  la pression auto-imposée : o    Vous ne pouvez pas tout contrôler, acceptez-le et soyez bienveillant avec vous-même ; o    Débarrassez-vous de tout sentiment de culpabilité sur ce sujet. 2. Transformez vos lundis : o    Rendez la perspective du lundi matin la plus agréable possible en organisant des interactions positives ou des projets plaisants ; o    Repoussez les désagréments, les rendez-vous délicats par exemple, au mardi. 3. Revoyez votre organisation : o    Utilisez un planning pour répartir les tâches sur la semaine plutôt que de tout accumuler pour le lundi. o    Préparez vos affaires pour la semaine le dimanche matin ou durant la semaine précédente. 4. Apprenez à vous déconnecter du travail : o    Mettez de côté la lecture et le traitement de vos mails professionnels pendant le week-end. o    Le cas échéant, récompensez-vous par une soirée "off" en semaine si malgré tout vous avez travaillé un peu le dimanche soir. 5. Gardez votre rythme : o    Essayez de maintenir une routine de sommeil comparable à celle des jours de semaine. o    Planifiez des activités dynamiques et motivantes pour le dimanche. 6. Prenez du temps pour vous: o    Accordez-vous des moments agréables, de détente, en semaine afin de casser la routine et de ne pas tout concentrer sur le week-end. 7. Acceptez l'introspection : o    Appuyez sur le bouton « PAUSE », pour des instants de réflexion en toute tranquillité ; o    Utilisez ces introspections de manière constructive pour envisager des améliorations dans votre vie. 8. Occupez-vous l'esprit : o    Engagez-vous dans des activités plaisantes comme la lecture, les promenades, ou les sorties avec des amis. o    Planifiez un événement ou une rencontre pour le dimanche afin de l'occuper avec du positif. 9. Pratiquez une activité physique : o    Le sport est une excellente façon d'améliorer votre humeur et de vous sentir productif. o    Essayez une promenade en fin d'après-midi ou, pourquoi pas une séance de yoga. Essayez tout ça, ça devrait marcher, mais si ce trouble est récurrent et profond, questionnez-vous sur son origine. N'hésitez pas à envisager le dialogue avec un professionnel (psy ou coach) si vous en êtes trop affecté. Vous pouvez également essayer de voir la question sous un autre angle en vous posant la question: " Et si malgré ses évidents désagréments, la persistance de ce blues était pour moi un signal positif ?". Il pourrait en effet vous indiquer la nécessité pour vous d’envisager des changements profonds dans votre vie personnelle ou professionnelle. A méditer, un dimanche soir… Auteur : Jean-Noël BRUERE Droits réservés COACH REUNION CONSULTING 2024 ®

  • A propos de rancune

    Jacques vous a fait une crasse il y a 10 ans… Marie vous a fait un bel affront l’année dernière… Aujourd’hui, vous en voulez toujours à Jacques et à Marie, guettant avec impatience le moment pour vous venger… Et même si ces deux « coupables » ont tout oublié de leurs offenses du temps jadis.... Ainsi donc, vous avez une personnalité rancunière Voilà bien un trait de caractère pas facile à vivre pour vous et pour votre entourage. Pour vous, le Monde est scindé en deux catégories, celle des gens avec lesquels vous avez un compte à régler, et celle des autres qui ne vous ont pas (encore) froissé. Vous êtes loin, très loin de la tranquillité. Votre famille, vos amis n’osent peut-être même plus plaisanter avec vous de peur de vous froisser et d’en subir les conséquences différées. Mais c’est dans votre management qu’il est le plus délétère. Il a en effet le pouvoir de fausser votre jugement, d’altérer vos décisions et d’affecter le bien-être et les performances de vos équipes. La rancune, parlons-en… D’où vient-elle ? Elle plonge ses racines dans vos expériences douloureuses du passé, situations d'injustice, trahisons, offenses et conflits non résolus. Elle peut même parfois constituer une partie de votre héritage familial. Merci Papa, merci Maman, merci Papy, merci Mamie… Souvent liée à une blessure émotionnelle profonde, elle est accentuée par l'absence d'une reconnaissance de la douleur ressentie ou par un sentiment de justice non satisfait. Une faible estime de vous-même ou une tendance à la défensive constante peuvent également  l’aggraver. Dans votre management Osons le dire : elle est un véritable obstacle à l’efficacité de votre leadership. Elle relève d’une incapacité à pardonner, d’une polarisation des pensées, d’un orgueil excessif et d’une inaptitude à satisfaire les besoins émotionnels et psychologiques, les vôtres comme ceux des autres. Les rancunes en entreprise induisent : -      Une communication défaillante ; -      Une atmosphère de méfiance ; -      Une perte de talent (lorsque des employés quittent leur poste à cause d'un environnement de travail toxique) ; -      Une chute de la productivité. 5 stratégies pour l’atténuer 1.  Reconnaissance et expression : Reconnaître que vous la portez en vous-même est un premier pas dans la bonne direction. Il importe ensuite de l’exprimer de façon constructive et « soft », par l'écriture, par la parole, par la médiation ou autre, sans attendre qu’elle s’enkyste en vous. Il ne s’agit pas nécessairement de réparer ce qui est cassé dans votre rapport au Monde, mais plutôt  de vous donner un peu d’air, un peu de paix intérieure. 2.  Pardon émotionnel : Pardonner signifie bien plus se libérer du poids de la rancune qu’oublier ou excuser l'offense. Vous pouvez vous y aider par une prise de conscience ou une réflexion sur le sentiment de colère et sur les raisons profondes de votre détresse, de votre mal-être. C’est un processus qui peut nécessiter du temps et, dans certains cas, l'aide d'un professionnel, un coach par exemple. 3.  Transformation des pensées : Rappelez vous le présupposé n°2 de la Programmation Neuro Linguistique: « Tout comportement est sous-tendu par une intention positive » Dans un souci de flexibilité cognitive, il s'agit de vous détacher d'une vision dichotomique, binaire, du monde. Remplacez les pensées extrémistes par une vision plus nuancée et cherchez à comprendre autrui, aussi bien dans ses comportements passés que présents. N’oubliez pas que l’on peut offenser autrui sans en avoir l’intention. 4.  Gestion de la colère : Des outils de gestion du stress et de régulation émotionnelle telles que le sport, la pleine conscience ou les techniques de relaxation autogène peuvent vous permettre de canaliser votre rage avant qu'elle ne se transforme en rancune. Là aussi, les conseils d’un coach pourront vous être utiles. 5.  Réorientation vers le positif : Et enfin, il est crucial de développer des activités nouvelles et positives, telles que de nouveaux projets, des passions ou la création de liens sociaux sains pour déplacer l'attention du passé vers le présent. Et avant tout, restez vigilant sur vos propres émotions et développez des stratégies pour les gérer, vous pourrez vous améliorer en vous entraînant à pratiquer l'expression adoucie de la rancune, en développant le pardon, en transformant vos schémas de pensée figés, en gérant la colère et en vous concentrant sur des activités positives,. Cette démarche nécessite courage et détermination mais elle est cruciale pour vous si vous aspirez à diriger avec clarté, compassion et efficacité. Alors, sans rancune ? Auteur : Jean-Noël BRUERE Droits réservés Coach Réunion Consulting 2024 ®

  • L'Affirmation de soi : Comprendre et maîtriser ce talent essentiel

    L'affirmation de soi, fondée sur la confiance en soi et sur l'estime de soi, est une capacité à communiquer ses pensées, émotions et besoins de façon claire et respectueuse. C’est une compétence essentielle pour envisager une relation au Monde équilibrée, sereine et efficace, exempte de fuite, d’agressivité ou de manipulation. Pour beaucoup, elle correspond pourtant à un défi, à une barrière difficile à franchir aussi bien en milieu professionnel que personnel. "Pourquoi ai-je tant de mal à dire non, à m’affirmer ? Cette gêne est-elle normale ? Comment m’en débarrasser ?" Des questions fréquentes dont voici quelques éléments de réponse: D'abord une bonne nouvelle : L’affirmation de soi se travaille, voici comment : Les trois premiers de l’apprenti pas pour la développer 1.  Identifiez vos émotions : Comprendre vos propres réactions émotionnelles est primordial. Commencez par une introspection et un travail d'auto-analyse. Prenez des notes sur des situations vécues. « Dans telle circonstance (la décrire) j’ai ressenti de la colère, de la peur, de la tristesse, ou de la honte, et je l’ai exprimée ainsi :… approprié? Inapproprié? alternatives? » Revenez des temps en temps sur vos notes, méditez dessus. 2.  Reconnaissez vos droits personnels : Familiarisez-vous avec l'idée que, comme tout un chacun, vous avez des droits fondamentaux comme celui d'exprimer un refus, d'avoir une opinion divergente ou de disposer de votre temps à votre gré. 3.  Pratiquez graduellement : Tout comme un muscle, l'affirmation de soi se renforce par l'exercice et la répétition dans des contextes variés, en commençant par des situations peu anxiogènes, à (très) faibles enjeux, pour aller graduellement vers des contextes plus complexes. Des conseils pratiques pour mieux vous affirmer 1.  Exprimez-vous : Pour communiquer vos pensées et émotions sans agression ni passivité, utilisez de préférence des phrases débutant par "Je pense que..." ou "Je ressens que...". Parlez de vous-même en vous rappelant que souvent le « tu » tue. 2.  Écoutez activement : Montrez de l'intérêt pour l'échange en écoutant activement et en  participant sans dominer la conversation ou vous effacer. 3.  Demandez des clarifications : Si une situation vous semble floue ou si une proposition vous met mal à l'aise, trouvez le courage de demander des explications supplémentaires avant de réagir. 4.  Apprenez à dire non : Dire non est un art difficile qui requiert de la pratique. Commencez par des refus simples dans des contextes familiers, sans gros enjeux, et élargissez progressivement votre capacité à refuser. Considérez vos échecs dans ce domaine avec indulgence envers vous-même. Si ça n’a pas marché cette fois ci, ça ira peut-être mieux la prochaine fois, ou la fois suivante… 5.  Gérez le non-verbal : Votre langage corporel est tout aussi important que votre discours. Adoptez une posture ouverte, maintenez un contact visuel et modulez le ton de votre voix. 6.  Construisez des réponses : Préparez à l’avance des réponses à des scénarios courants, prévisibles où l'on risque de vous mettre en porte-à-faux ou de vous sur-solliciter. 7.  Entourez-vous de modèles : Inspirez vous de personnes qui s'affirment avec aisance. Elles peuvent être sourc de motivation et exemples à suivre. Et par-dessus tout Affrontez vos peurs Identifiez les craintes (peur du rejet, de l'échec, de l'agression), ça vous aidera à les surmonter. Osez dire non, vous affirmer, et faire des choix conscients vous demandera un certain courage. Vous le cultiverez par l'action et par la prise de risques calculés. Équilibrez votre estime personnelle Une estime de soi appropriée est une précieuse alliée de l'affirmation de soi. Mais c'est un équilibre délicat à trouver. Une estime trop faible ou trop élevée peut entraver votre capacité à vous affirmer de manière saine. Et pourquoi pas vous faire aider ? Le travail sur soi-même en solitaire est un exercice difficile et l'on comprend que même si les conseils ci-dessus semblent simples à mettre en oeuvre, ils peuvent s'avérer complexes. Si l'auto-assistance ne vous suffit pas, vous pouvez toujours vous faire accompagner par un coach ou par un thérapeute. Auteur : Jean-Noël BRUERE Droits réservés : Coach Réunion Consulting 2024 ®

  • Gentillesse et leadership : Stop aux idées reçues

    Dans l’imagerie d’Epinal associée au monde du travail, une croyance est bien ancrée: "il faut se montrer dur, insensible et cassant pour être un bon patron." Or, toutes les études sur ce sujet le montrent, la gentillesse et l'empathie sont bel et bien des qualités essentielles pour une gouvernance efficace, bien plus synonymes de force que de faiblesse. Explications… Comprendre et ressentir les émotions des autres autorise à tisser des liens « vrais » avec son équipe, à mieux appréhender ses besoins et motivations, et à renforcer sa cohésion pour une réussite collective. Là où le patron « dur » installe un climat de crainte, le leader bienveillant établit des relations solides, favorisant confiance et loyauté. Une culture d'entreprise axée sur la gentillesse génère un microcosme où chacun se sent valorisé et respecté, entrainant à la fois une augmentation de la productivité et une réduction du « turn over ». Toujours contrairement aux idées reçues, un leader gentil peut aussi être ferme, déterminé et résolu. Fixer des attentes claires, maintenir des normes de performance élevées et guider l'équipe vers des objectifs communs est tout à fait compatible avec une approche bienveillante, empathique et respectueuse. Un leadership basé sur la gentillesse est en outre souvent associé à une satisfaction client/partenaire accrue. Les clients/partenaires savent en effet reconnaitre les entités agissant avec intégrité et considération, cette reconnaissance pouvant se traduire par une fidélité renforcée et par des avantages concurrentiels durables. La gentillesse et l'empathie sont donc non seulement compatibles avec le rôle de leader, mais elles offrent un avantage significatif dans l'environnement professionnel. Cultiver ces qualités et les intégrer à son propre style de leadership peut aider à atteindre ses objectifs professionnels tout en contribuant à une culture d'entreprise plus humaine et performante. Comment s’y prendre ? Il s'agit de créer des liens personnels, d'apprendre à adopter le point de vue des autres, de se former, et de renforcer la capacité d’écoute active. Voici quelques conseils pratiques pour y arriver: 1.  Créez des liens personnels : Autant que possible, établissez une relation personnelle avec chaque membre de votre équipe pour mieux comprendre comment il exprime ses émotions. Vous montrerez ainsi de l'intérêt et du respect envers lui en tant que personne. 2.  Adoptez le point de vue des collaborateurs : Essayez de vous mettre à la place des collaborateurs, posez-vous des questions sur leurs réactions et besoins pour mieux guider votre management. 3.  Formez-vous en management empathique : Des formations spécialisées existent, adaptées à votre style d'apprentissage et à vos objectifs professionnels, pour améliorer votre compréhension de l'intelligence émotionnelle et votre capacité d'empathie. 4.  Renforcez votre capacité d'écoute : Saisissez chaque opportunité d'échange pour établir des liens, forger des relations, et encourager la libre circulation des idées. Soyez attentifs aux émotions derrière les mots et aux indices non verbaux, tels que le langage corporel et le ton de la voix. Un dernier conseil : Mettez en place ces actions avec douceur, légèreté et sans ostentation, c’est la condition pour leur réussite. Au besoin, faites vous aider par un coach. Auteur : Jean-Noël BRUERE Droits réservés Coach Réunion Consulting 2024 ®

  • 10 biais cognitifs - Comment neutraliser ces ennemis de l’intérieur

    Les biais cognitifs affectent votre jugement et vos  prises de décision en introduisant des « bugs » dans votre processus de pensée. Ces distorsions résultent de raccourcis mentaux, de micro-programmes, souvent très utiles pour accélérer votre traitement de l’information, mais encore plus souvent néfastes tant ils génèrent d'erreurs, de jugements inadaptés et de décisions incohérentes. Comment les repérer au quotidien ? Dans votre management, ils peuvent se manifester de nombreuses façons, en voici 10 : · Le biais de confirmation : Rechercher, interpréter et mémoriser des informations confirmant vos  croyances préexistantes. · Le biais du survivant : Evaluer une situation uniquement sur la base des exemples qui ont survécu ou réussi, négligeant ainsi les expériences échouées. · Le biais des coûts irrécupérables : Persister dans une stratégie ou un projet en raison des investissements déjà réalisés, même si des alternatives meilleures sont disponibles. · Le biais de négativité : Accorder plus d'importance aux échecs ou aux aspects négatifs d'un collaborateur ou d'une situation qu'aux réussites ou aspects positifs. · L'effet de halo : Juger globalement une personne ou une situation en se basant sur une impression ou une caractéristique « saillante », une apparence. · Le biais de l'autorité : Etre dangereusement influencé par l'opinion de certains qui détiennent du pouvoir ou sont perçus comme des experts. · L'aversion à la perte : Etre plus affecté par la perspective de pertes que par celle de gains équivalents. · L'illusion positive : Surestimer ses propres capacités ou son apport personnel au succès de l'équipe. · L'effet Dunning-Kruger : Incapacité pour des individus à faible compétence de reconnaître leurs propres lacunes. · L'effet de cadrage : Décisions influencées par la façon dont les informations sont présentées ou encadrées. Quels sont leurs effets ? Ils sont nombreux et délétères: - Ils vous poussent à des préférences injustifiées et injustifiable; - Ils vous influencent négativement dans votre perception de votre environnement; - Ils vous  incitent à résister au changement en favorisant le statu quo. - etc. Ils peuvent être amplifiés dans un contexte en tension, où les décisions doivent être  prises rapidement. Vous l’avez compris, les biais cognitifs sont incompatibles avec un management équilibré et efficace. Il s’agit donc de chercher continuellement à en réduire l'impact en restant vigilant et ouvert au changement, à la critique et à l'apprentissage continus. Comment les neutraliser ? 1. Soyez conscient de leur existence : Reconnaissez que nous  sommes tous sujets aux biais cognitifs est le premier pas pour les gérer. 2. Remettez en question vos propres jugements : Prenez le temps d'analyser les situations sous différents angles et de questionner la validité de vos  intuitions et suppositions « naturelles». 3.  Automatisez votre recherche des contre-arguments : Trouvez le courage, la force de rechercher activement des informations qui pourraient contredire vos croyances initiales peut contribuer à une pensée plus équilibrée. 4. Impliquez plusieurs perspectives : Favorisez la diversité des points de vue lors de votre prise de décision peut vous aider à les contrebalancer. 5. Standardisez vos processus de décision : Utilisez des critères objectifs et des processus prédéfinis pour minimiser l'impact des biais dans des actions telles que par exemple l'évaluation des performances ou le recrutement. D’une manière générale, mettez en place des mesures comme une formation à la prise de décision basée sur des données objectives, l'emploi d'outils structurés d'aide à la décision, et la promotion d'une culture d'entreprise où le débat, la remise en question et la diversité des opinions sont valorisés. Vaste programme, n’est-ce pas ? Auteur : Jean-Noël BRUERE Droits réservé Coach Réunion Consulting 2024 ®

  • " Au secours ! Je bosse comme un malade!" - 5 conseils pour vous en sortir

    Question de Christian, abonné à Coach Réunion Consulting. « Je travaille excessivement, dépassant souvent 70 heures hebdomadaires, ce qui nuit à ma santé et à ma vie de famille (j'ai trois jeunes enfants). Je cherche à comprendre les causes de ma situation et à avoir des conseils pour diminuer mon rythme de travail et parvenir à un équilibre de vie. » Ma réponse : Votre compulsion à travailler trop, comme tout excès, peut être une forme d'addiction, où tout manque brutal pourrait induire une insupportable sensation de vide ou de culpabilité. Tout changement dans ce domaine doit donc être envisagé avec prudence. Elle peut avoir plusieurs causes, dont certaines profondément ancrées dans votre personnalité. Vous avez probablement un sens aigu des responsabilités, renforcé par la peur des effets de tout relâchement de votre part sur la sécurité financière de votre famille. Cette crainte de ne pas en faire assez vous pousse à dépasser les limites du raisonnable, à chercher d'incessantes surenchères. Votre conscience tourmentée de "coupable" de surmenage, alimentée par une insatisfaction chronique vous incline à privilégier la quantité de travail au détriment de la qualité. Ne pas travailler assez revient pour vous à gaspiller votre vie et à prendre un retard insurmontable sur l’échéancier intenable que vous vous imposez quotidiennement. Sensation de noyade… Cette hyperactivité compulsive reflète en outre un désir de compétition avec vous-même, une quête épuisante et dangereuse pour dépasser constamment vos propres capacités. Voilà pour les causes, voici maintenant cinq conseils pour vous aider à vous sevrer de votre drogue « travail » : Premier conseil: Adoptez des mesures pour rééquilibrer votre emploi du temps. Envisagez une réduction progressive (j’insiste sur cette progressivité) de vos heures de travail et l'adoption graduelle d’un rythme qui respecte mieux vos besoins et ceux de votre famille. En parler avec elle peut être un bon début, vous pourrez ainsi trouver appui et compréhension. Deuxième conseil: Devenez un « paresseux actif ». Il s’agit là de vous reprogrammer non seulement pour travailler rapidement et efficacement, mais également pour accorder une importance centrale au repos, à la recharge émotionnelle et physique, afin de maintenir votre performance sans épuisement. Comprenez que travailler moins ne signifie pas produire moins et que bien au contraire, travailler de manière plus ciblée et concentrée peut augmenter la productivité et la qualité de votre travail. Troisième conseil: Choisissez des activités, un métier qui vous passionnent. C’est le secret pour transformer l’assommant travail/contrainte et un agréable travail/plaisir. Pourquoi pas entreprendre un bilan de compétences ? Quatrième conseil: Établissez des limites saines entre vie professionnelle et vie personnelle, et apprenez à dire "non" aux sollicitations « hors limites ». Soyez en conscient, votre santé et votre bonheur ne sont pas en opposition avec votre succès professionnel, mais ils en constituent plutôt le socle. Cinquième conseil: Acceptez de vous faire aider. N'hésitez pas à solliciter l'aide d'un professionnel si vous avez du mal à gérer seul cette transition. Un coach professionnel peut vous tenir la main pour repérer, comprendre et corriger les attitudes qui créent et qui maintiennent votre surinvestissement au travail . Et par-dessus tout, rappelez-vous que votre capacité à être présent et actif pour votre famille et pour vous-même est aussi précieuse que les efforts que vous déployez au travail. La véritable mesure de votre succès est votre capacité à mener une vie équilibrée et épanouissante, tant personnelle que professionnelle. Auteur : Jean-Noël BRUERE Droits réservés : Coach Réunion Consulting 2024 ®

  • Transformez vos émotions en puissantes alliées!

    Votre panel d'émotions est comparable à une boussole interne, elle oriente votre comportement et façonne votre perception du Monde. Une des missions de votre coach est de vous aider à décrypter ces signaux, qu'ils soient les conséquences de situations spécifiques ou qu'ils représentent en eux-mêmes un défi à relever. Si la tristesse vous envahit suite à une perte, par exemple celle de votre emploi, c'est l'occasion de travailler sur cette cause et d'élaborer des perspectives vers un futur plus positif.  Votre coach prend alors une certaine direction. Si dans un autre cas, l'appréhension de prendre la parole vous paralyse, votre coach vous aide à surmonter cette peur, potentiellement en vous y exposant progressivement, en la « traversant ». Et c’est une orientation différente pour votre accompagnement. Emotion problème ou émotion conséquence, loin d’être des adversaires à vaincre, elles sont des expressions vivantes de votre être profond; tenter de les contrôler étroitement ne serait ni souhaitable, ni viable. Leur langage accompagne le vivant depuis des millénaires, vous pouvez apprendre à le décrypter. Et c'est en vivant authentiquement vos émotions que vous pourrez les comprendre, les apprivoiser et même en tirer profit. Un des objectifs de votre parcours en coaching est d’en faire de des alliées qui vous propulseront vers une meilleure connaissance de vous-même, vers une amélioration de votre rapport au Monde. Auteur : Jean-Noël BRUERE Droits réservés : Coach Réunion Consulting 2024 ®

  • Surmonter l'indécision : Stratégies en 8 points pour des choix éclairés et sereins

    Question posée par un abonné à Coach Réunion Consulting : « Je rencontre depuis toujours des difficultés à faire des choix, que ce soit dans ma vie professionnelle ou personnelle. Cette indécision constante me pèse énormément. Comment puis-je la surmonter et devenir enfin moins indécis ? » Ma réponse : Sachez tout d’abord que cette difficulté est partagée par une foule de gens, elle révèle une vulnérabilité que nous partageons tous à différents degrés. A notre époque où l'hyperchoix et la digitalisation accentuent le phénomène de "FOBO" (Fear Of Better Options), il est totalement naturel de ressentir une certaine paralysie face à l'abondance des possibles. Votre indécision trouve sa source dans votre peur d'échouer, de décevoir, de perdre des options, ou de renoncer à quelque chose de potentiellement meilleur. Elle est souvent liée à votre idée que choisir, c'est renoncer, et donc perdre une part de vous-même ou de vos opportunités. Mais soyons clairs : La prise de décision, essentielle à votre vie, s'ancre dans votre capacité à accepter l'imperfection et l'incertitude. Tout choix entraine en effet des risques ou des conséquences plus ou moins heureuses. Et c’est là que la proposition de la "MFD" (Mostly Fine Decision, encore un anglicisme !) peut vous être bien utile. Il s'agit de chercher à prendre une position qui vous rendra simplement heureux, sans chercher à atteindre une inaccessible perfection. Voici quelques stratégies pratiques pour vous aider à naviguer dans ce processus décisionnel : 1.  Faites confiance à votre intuition : Arrêtez-vous un moment et prenez un temps pour écouter ce que vous ressentez profondément quand vous pensez à chaque option. Votre corps et vos émotions sont souvent de indicateurs pertinents de la « bonne » direction. 2.  Méditez et écoutez votre sagesse intérieure : En désembuant votre vision, ça peut être un bon outil pour apaiser votre esprit et clarifier vos pensées. 3.  Visualisez les conséquences sur le long terme : Quelle seront les conséquences de tel ou tel choix dans une année, dans cinq ans? Imaginez-vous en train de vivre avec ces conséquences. Vous discernerez ainsi les décisions "écologiques" pour vous, et les autres. 4.  Acceptez la première option "suffisamment bonne" : Plutôt que d'aspirer à la perfection, contentez-vous d'une option qui répond suffisamment à vos besoins et désirs principaux. 5.  Reconnaissez vos besoins et vos valeurs : Identifiez ce qui compte le plus pour vous dans votre vie et laissez le vous guider dans vos choix. 6.  Donnez-vous une deadline : Parfois, se fixer un temps limité pour décider peut vous aider à surmonter la procrastination et stimuler votre capacité à choisir. 7.  Apprenez de l'expérience : Rappelez-vous que chaque décision est une opportunité d'apprendre. Même les choix les moins judicieux vous « donnent des billes » pour les prochaines fois où vous serez au pied du mur. 8.  Cherchez des retours extérieurs : Et si vous en parlez avec des amis, des personnes de confiance ? Avez-vous déjà pensé intégrer un groupe de Codéveloppement? Ca  pourrait vous aider à obtenir des perspectives différentes et à voir plus clair dans  votre propre pensée. Avant tout, considérez sereinement l'impact de chaque option sur votre personnalité et sur votre authenticité, en vous concentrant surtout sur ce qui comptent réellement pour vous. Intégrez ces choix à votre parcours personnel vers une prise de décision autonome et confiante, tout en étant indulgent avec vous-même. Et sachez que vous avez toujours l’option « coaching » pour vous soutenir dans ce processus. Auteur : Jean-Noël BRUERE Droits réservés Coach Réunion Consulting 2024 ®

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